Résumé :
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Comment s’esquisse aujourd’hui le modèle de la formation académique à l’université face aux enjeux de la réussite de masse au diplôme et à l’injonction à la professionnalisation dès la licence ? De quelle manière articuler les enseignements disciplinaires avec la nécessité de développer des apprentissages transversaux ? Comment définir d’ailleurs ces soft skills, ces compétences transversales ou « clés » ? Comment les compétences documentaires par exemple se développent et en quoi le curriculum formel intègre cette formation ? Quelle collaboration entre les instances transversales et les composantes pédagogiques ? Quelle évolution pour les espaces transversaux comme les bibliothèques universitaires pour répondre aux besoins actuels des étudiants et des enseignants ? Plus loin encore, quelles propositions pouvons-nous faire pour la formation, la pédagogie universitaire ? En quoi les formes et les réalités que peuvent prendre les coopérations, les collaborations entre les enseignants-chercheurs et les autres acteurs de l’enseignement supérieur (documentalistes, conseillers pédagogiques, chargés d’orientation…) favorisent-elles les apprentissages ? Comment les faciliter, les instituer ? Quels sont les freins à une approche décloisonnée de la formation : les identités professionnelles, les contraintes structurelles, d’autres facteurs ? Et finalement, quel rôle joue l’institution pour initier des dynamiques en faveur de la collaboration, du décloisonnement et d’une rénovation pédagogique étendue ?
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