Résumé :
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Barbara Schneider, Venessa Keesler et Larissa Morlock examinent (a) la nature de l’influence familiale sur l’apprentissage des enfants, (b) l’objet de cette influence et (c) le moment auquel elle s’exerce. Le statut socio-économique influe profondément sur les apprentissages des élèves ; pourtant, il n’est pas parfaitement déterministe car les familles jouent un rôle décisif, peut-être plus important que l’école, dans la formation des attentes éducatives et des aspirations professionnelles et dans la réussite scolaire. Les recherches montrent que l’implication du père et de la mère a une influence sur le bien-être et le développement des enfants. De manière générale, l’enfant apprend mieux lorsqu’il grandit dans un foyer structuré, où les attentes concernant l’apprentissage sont claires, mais adaptées à ses besoins et à sa personnalité. La socialisation reçue à la maison a une influence critique sur le développement de l’ambition et du sentiment d’efficacité personnelle. Les activités extrascolaires et l’implication parentale dans la scolarité ont des résultats positifs, mais elles sont particulièrement bénéfiques lorsqu’elles sont en cohérence avec les objectifs et les activités de l’école.
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