Résumé :
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RésuméÀ partir de la rentrée 2006, le ministère de l’Éducation nationale a proposé un dispositif appelé tutorat d’excellence visant à offrir une orientation valorisante à des élèves de milieux défavorisés choisis pour leurs bons résultats et leur motivation.Sa déclinaison locale s’adresse à des élèves de 4e, 3e, puis 2nde, qui seront à terme suivis jusqu’au baccalauréat. L’accent est mis sur l’acquisition des méthodes nécessaires à la poursuite des études, sur l’ouverture au monde du travail et des formations supérieures, sur l’accès à la culture.Cette étude interroge les répercussions du tutorat d’excellence sur les élèves tutorés et sur le fonctionnement de leur établissement.Sont examinés, au niveau micro, les parcours individuels des collégiens. Ont-ils amélioré leurs résultats scolaires ? Une comparaison des moyennes avec un groupe témoin sera effectuée. On sait par ailleurs que les enfants d’origine modeste ont tendance à pratiquer l’autocensure en matière de demandes d’orientation. Une deuxième hypothèse consistera à observer si les choix de filières et d’options se révèlent plus ambitieux, et si, le cas échéant, ils sont entérinés par le conseil de classe.Au niveau méso, il s’agira d’abord de repérer les décisions opérées par les établissements en matière de mise en œuvre du dispositif (critères de choix des tutorés ; communication avec les familles, etc.). Nous verrons pour finir quels sont les effets collatéraux induits par la montée en puissance du dispositif, du collège au lycée.
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