Résumé :
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Les compétences en littéracie informationnelle sont estimées indispensables pour être en mesure de se former tout au long de la vie (OCDE, 2000). Parmi les différents dispositifs pédagogiques susceptibles d’accompagner les étudiants dans cet apprentissage, celui de la classe inversée nous a paru prometteur puisque qu’il permettrait le développement des compétences des étudiants en les mettant en activité, tout en favorisant leur autorégulation (Andrade, 2016). Notre article porte sur la présentation d’une expérimentation menée auprès d’étudiants de licence. En particulier, nous interrogeons l’évolution du sentiment de compétence des étudiants en matière de littéracie informationnelle entre le début et la fin du dispositif. Nous faisons également le point sur les retours des étudiants sur la classe inversée elle-même, en prenant en compte des critères tels que l’organisation du travail à distance, l’accompagnement des enseignants et la manière dont s’est déroulé le travail de groupe. Nos premiers résultats montrent que la mise en activité au service d’un projet due à la classe inversée a fait évoluer très positivement le sentiment de compétence des étudiants en recherche informationnelle ; cependant il semblerait que leur perception de la classe inversée ait évolué en sens contraire, ce que nous tenterons d’expliquer.
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