Résumé :
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Objet de discours professionnel, social et politique, le projet construit une promesse d'autonomie voire d'émancipation sociale fondée sur les notions de responsabilité et de coopération au travail. Or cette promesse est largement encadrée par la généralisation du système des appels à projets.
Cette dissonance cognitive est analysée au prisme de ses ressorts institutionnels, techniques et communicationnels. Elle révèle l'émergence d'une configuration sociotechnique qui fonde son acceptabilité sociale sur le jeu des interdépendances entre usages, médiations et prescriptions. In fine, l'ouvrage montre la nécessité d'un travail de réflexivité institutionnelle pour repenser les pratiques professionnelles et sociales dominées par un modèle normatif du projet.
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