Résumé :
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Avec le développement des dispositifs numériques et de l’Intelligence Artificielle, l’écosystème numérique nous inscrit dans un univers de reconfiguration des possibles où les innovations plurielles peuvent s’appréhender par des prismes différentiels et antagonistes. La variable durabilité nous fait comprendre cela aussi. Notre contribution propose d’aborder la question de la durabilité en innovation numérique et plus particulièrement les formations et expertises concernant les sciences et data et les usages en développement de l’écologie humaine. Les défis éthiques seront questionnés. Les problématiques de data, en contexte de crise sanitaire exigent de nous une prise de responsabilités multiples. Ces nouvelles formes de phénoménalités en connaissances, en cultures, en expertises et en engagements sont des processus entendus ici comme formes de construction d’une réalité hybride qui engagent formateurs et étudiants face aux dispositifs numériques. Alors que la littératie souvent idéologique et technicienne sur le développement durable n’aborde pas souvent les usages innovants de L’Intelligence Artificielle, nous développerons ici un angle d’évolution en co-construction créatif et singulier, en prenant en compte par exemple les écarts ou risques possibles entre le droit à la science (écologie humaine incluse avec discussion sur une modernité autre envisagée) et le droit à la connaissance, sous questionnements validés par les pairs, ceci dans un contexte où les big, small et open data sont prégnantes, par exemple en tourisme avec les data et la gouvernance orchestrée par l’OCDE.
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